Monday, October 15, 2007

Mon Fils, Prend-Le Doucement: (Le SIDA Est Un Rodeur Rapace)

This is the French version of my poem: My Son, Take it Slow: Aids is a Rapacious Prowler.
A certain lady in Ivory Coast, Betty Mande, after reading it, and having been touched to the core by the advice that the old lady in the poem gives to her grandson, decided to contact me. She asked for permission to translate it to French so that French speaking peoples in Africa (and the world over) could be reached by the “urgent” message (as she put it). I readily agreed.
Read the English Version Here.

Mon fils, je suis maintenant une vieille femme,
Je sens mes ancêtres me faire signe,
Mon coeur est penché et peureux !
Mon corps : vieux et fragile.

Dans les années, j’ai été au tour,
J’ai beaucoup appris concernant le monde,
Je sens le temps est prêt,
Pour partager avec vous mon arsenal.

Dans les mois recents, j’ étais entrain de vous regarder,
Vous regardant ardemment, regardant avec des yeux de tristesse,
Mes yeux n’avaient pas sommeillé dans ma veille,
Ma garde n’avait pas fondu en sentinelle.

Mon fils, j’ai peur de ce que je vois,
J’ai peur de ce que je rêve,
J’ai peur de ce que je vois dans tes yeux,
J’ai peur de ton ardeur et de ton courage.

Mon fils, j’ai peur,
Le plus je pense à ce que tu fais,
Le plus, je suis vieux que mon âge,
Le plus, le peuple commente sur ma vieillesse.

Ceux-ci sont les jours noirs, mon fils,
Jours où ton grand-pére et moi n’avaient jamais rêvé,
Jours comblés par l’obscurité,
Jours dont constament j’essaie de souhaiter loin.

Mon fils, ne t’ ennuie pas, tiens bon,
Je ne suis pas arrogant, sois-en sûr,
Ecoute-moi cette fois,
Ecoute l’ hésitation dans ma voix.

Ceci est le troisième mois depuis que j’ ai commencé ma vigile,
Mon fils, je vois les differentes dames à tes côtés chapue jour passant,
Les dames fabuleusement batues,
Dames au monde renversé te tiennent compagnie.

On t’appelle, ‘Monsieur Boss, l’ homme en mouvement’,
Merci aux énumerables partenaires sexuels que tu detiens,
Ceci est foux, mon fils,
Ça s’appelle sale injustice et malgloire.

Mon fils, veuxe-tu me voir aller à la tombe précossement ?
Veux-tu me laisser parler moi-même jusqu’ à la voix rauque ?
Veux-tu me laisser mouiller mon oreiller de larmes pendant des heures ?
Veux-tu que je te voies tomber comme de pierres à la carrière ?

Quand le SID A te souris, mon fils,
Il n’ y aura pas un retour en arrière,
Ça te mangera et te rongera jusqu’ à la moelle,
Ça te tournera de l’ exterieur – s’il te plait, épargne-moi de douleurs !

Je ne veux pas imaginer (mais c’est une part de maux nocturnes que je ne peux éviter),
Le plus élancé, beau garçon que je connais,
Reduisant à une regretable sculpture,
Une sculpture aux plaies, furoncles et cheveux tombant...

Mon fils, le SIDA est réel,
Ça rode le voisinage avec vengeance,
De grâce, assieds-toi et repense à ta conduite,
Une HIV libre génération commence par toi, mon fils

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